Succession et transmission : un contexte démographique inédit qui redéfinit le patrimoine en France
1. Faits récents et chiffres clés
Un solde naturel négatif, du jamais-vu depuis 1944
La France traverse un tournant historique. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, le pays enregistre un solde naturel négatif : en 2025, les décès dépassent légèrement les naissances.
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En juillet 2025, on compte 57 187 naissances (–0,8 % par rapport à juillet 2024) et 49 054 décès (+2,1 % en moyenne sur la période janvier-juillet 2025 vs 2024).
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Sur 12 mois glissants à mi-2025, plusieurs médias (France 24, RFI, Le Monde) signalent un excédent d’environ +800 à +1 000 décès sur les naissances.
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En 2024, la France avait déjà enregistré seulement 663 000 naissances (–2,2 % vs 2023) et une fécondité de 1,62 enfant par femme, le plus bas niveau depuis 1918. La croissance démographique (+169 000 habitants) provenait alors presque exclusivement du solde migratoire.
Marché immobilier et valeur des patrimoines
L’immobilier reste la pierre angulaire du patrimoine français.
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L’indice Insee des prix des logements a atteint 133,5 au 4ᵉ trimestre 2022, soit une hausse de +33,5 % depuis 2015.
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Une correction s’est amorcée en 2023-2024 : les prix des logements anciens ont reculé d’environ –4 % fin 2024, avec un creux des volumes de ventes à l’automne. Néanmoins, les transactions repartent début 2025, atteignant 803 000 ventes sur 12 mois glissants (février 2025).
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En 2023, le patrimoine des ménages a légèrement reculé (–0,9 %), conséquence de la baisse immobilière, partiellement compensée par le rebond des marchés financiers. À ce jour, les ménages détiennent encore près des trois quarts du patrimoine national.
Successions : volumes, fiscalité et délais
Le vieillissement et l’enrichissement des patrimoines se traduisent par une montée en charge des successions.
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En 2022, on a recensé 354 443 déclarations de succession, dont 47 % payantes et 53 % non payantes. Près de 98 % sont établies par un notaire.
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Les recettes fiscales issues des droits de succession atteignaient 16,6 milliards d’euros en 2023, plus du double de 2011 (7 milliards).
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Les délais administratifs s’allongent : l’enregistrement prenait en moyenne 25 jours en 2023, contre 17,6 jours en 2018, avec des écarts énormes selon les départements (de 0,1 à 112 jours). À noter : seules 33,7 % des déclarations sont déposées dans le délai légal de 6 mois.
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La digitalisation est en marche : les déclarations non payantes seront télédéclarables à partir de 2025, les déclarations payantes à partir de 2027 via la plateforme e-enregistrement.
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Enfin, les successions vacantes (biens sans héritiers) représentent environ 2 à 3 % du total. Les fonds issus de ces déshérences reversés à la Fondation du patrimoine ont atteint 10 millions d’euros en 2023, et devraient monter à 12 millions en 2024.
2. Pourquoi les successions augmentent mécaniquement
Deux facteurs expliquent cette hausse durable :
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Le vieillissement démographique, avec les générations nombreuses du baby-boom qui arrivent à un âge avancé. Le recul de la natalité accentue la tendance : le solde naturel négatif devient structurel.
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L’inflation patrimoniale entre 2015 et 2022, portée par la hausse de l’immobilier et des marchés financiers, a gonflé la valeur des successions. Même si les prix reculent légèrement depuis 2023, l’assiette reste historiquement élevée.
Conséquence : plus de successions, plus de valeur à transmettre, et plus de complexité dans leur traitement administratif et fiscal.
3. Courants de pensée et débats en France
Réformer pour plus d’égalité patrimoniale
Des économistes comme Thomas Piketty et des ONG telles qu’Oxfam militent pour une taxation accrue des gros héritages. Ils suggèrent une réduction des exonérations (notamment le pacte Dutreil pour les transmissions d’entreprises) et même une dotation universelle à 18 ans financée par ces droits. L’objectif : corriger une société de plus en plus marquée par le poids de l’héritage.
Le Conseil d’analyse économique ou l’OFCE plaident également pour une fiscalité plus progressive, prenant en compte l’ensemble des transmissions reçues au cours de la vie, et un resserrement des niches fiscales.
Alléger et simplifier, sans creuser le déficit
La Cour des comptes (2024) se montre prudente : selon elle, si une réforme doit intervenir, il faut d’abord réduire les avantages dérogatoires. Des baisses ciblées pourraient être envisagées (enfants du conjoint, collatéraux), mais à budget constant. La priorité doit aller à la modernisation des procédures (e-enregistrement).
Le rapport Mattei–Sansu (2023), au Parlement, a proposé une revue large de la fiscalité du patrimoine (PFU, successions, niches) et prône plutôt un élargissement d’assiette qu’une hausse brutale des barèmes.
Transmission d’entreprises : stabilité et continuité
Du côté des professionnels (notaires, écosystème PME), le mot d’ordre est clair : stabilité. Ils insistent sur la nécessité de sécuriser les dispositifs comme le pacte Dutreil, afin de faciliter les transmissions d’entreprises familiales, éviter des ventes forcées et préserver l’emploi.
4. Points à retenir pour les acteurs du crédit, de l’assurance et de la formation
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Un pic d’activité successoral est attendu entre 2025 et 2035, avec une forte hausse des dossiers, souvent complexes (familles recomposées, indivisions, successions vacantes). Il sera essentiel de renforcer la coordination entre notaires, banques et assureurs.
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Les assiettes successorales restent élevées malgré la correction immobilière, ce qui accroît l’intérêt pour l’ingénierie patrimoniale (donations, assurance-vie, organisation successorale).
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Les produits de financement (prêts relais-succession, prêts hypothécaires, prêts viagers hypothécaires) joueront un rôle croissant pour apporter les liquidités nécessaires.
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La veille réglementaire est indispensable : les évolutions attendues seront surtout techniques (niches, délais, télédéclaration) plutôt qu’un bouleversement des barèmes fiscaux.
5. Les solutions financières pour accompagner les familles
Face à cette nouvelle donne démographique et patrimoniale, certaines solutions financières se révèlent particulièrement adaptées. Chez Cibfinance, nous proposons deux leviers puissants pour accompagner les héritiers et les propriétaires dans leur gestion de patrimoine.
Le prêt hypothécaire classique
Le prêt hypothécaire permet d’obtenir des liquidités en mettant en garantie un bien immobilier, sans le vendre.
Il répond à plusieurs besoins concrets :
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Financer les droits de succession : régler l’administration fiscale sans devoir vendre un bien dans l’urgence.
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Sortir d’une indivision ou racheter une soulte : permettre à un héritier de conserver le bien familial tout en indemnisant les autres.
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Anticiper une donation : mobiliser la valeur d’un bien immobilier pour transmettre à ses enfants ou petits-enfants, tout en profitant des abattements fiscaux.
Le prêt viager hypothécaire
Le prêt viager hypothécaire s’adresse plus particulièrement aux seniors.
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Il permet de liquéfier son patrimoine immobilier sans remboursement de son vivant.
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Le capital (et les intérêts le cas échéant) n’est remboursé qu’au décès ou lors de la vente du bien.
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L’emprunteur reste propriétaire du logement, qu’il peut continuer à occuper ou à louer.
Cette solution est idéale pour ceux qui souhaitent :
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améliorer leur confort de vie,
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aider leurs enfants ou petits-enfants immédiatement (achat immobilier, études, installation professionnelle),
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et anticiper la transmission sans attendre la succession.
Ce qu’il faut retenir sur le financement des frais de succession et de sorti d’indivision.
La France entre dans une nouvelle ère démographique et patrimoniale : un solde naturel négatif inédit, des patrimoines plus élevés, et une hausse continue des successions à traiter.
Dans ce contexte, les solutions de financement adossées à l’immobilier – le prêt hypothécaire et le prêt viager hypothécaire – apparaissent comme des outils indispensables pour :
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préserver le patrimoine,
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éviter les ventes forcées,
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et organiser la transmission dans les meilleures conditions.
Pourquoi choisir Cibfinance pour un prêt viager hypothécaire à distance ?
En choisissant Cibfinance, vous bénéficiez :
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Notre objectif : rendre accessible le prêt viager hypothécaire à tous les seniors, en combinant la puissance du digital et la confiance du face-à-face avec un notaire.
Ce qu’il faut retenir pour un prêt viager
Les seniors ne sont plus en marge du numérique : ils en sont aujourd’hui des acteurs actifs et exigeants. Loin d’être un frein, la digitalisation est devenue un facilitateur, à condition d’être sécurisée et claire.
Le prêt viager hypothécaire à distance, proposé par Cibfinance, illustre parfaitement cette évolution. Grâce à un espace client sécurisé, un accompagnement personnalisé et la garantie finale du notaire, tout le processus peut se dérouler en ligne, en toute confiance.
Ainsi, les seniors peuvent transformer leur patrimoine immobilier en liquidités, sans contrainte de déplacement, tout en restant propriétaires de leur logement. Une solution simple, moderne et rassurante, qui répond aux besoins d’aujourd’hui et de demain.
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