Rachat de crédits : les vrais critères que les banques analysent avant d’accepter votre dossier
De nombreux particuliers pensent qu’obtenir un rachat de crédits est simple.
Beaucoup résument le sujet à une seule idée : « J’ai trop de mensualités, le rachat va régler le problème ». D’autres imaginent que la seule baisse du taux d’endettement suffit à convaincre une banque spécialisée. La réalité est plus complexe.
Dans un rachat de crédits, les banques n’analysent pas uniquement les chiffres, mais l’ensemble du comportement financier de l’emprunteur.
Le but n’est pas seulement de regrouper des mensualités, mais de s’assurer que la situation va réellement s’améliorer dans le temps. Ce n’est donc pas qu’une équation bancaire. C’est l’évaluation d’une stabilité financière future.
Pour comprendre ce que les banques regardent vraiment, il faut entrer dans la logique du prêteur. Un rachat de crédits est souvent accordé à des ménages déjà fragilisés par un cumul de dettes, des dépenses élevées ou une perte de revenus.
Les banques spécialisées doivent donc s’assurer que l’opération est pertinente et qu’elle évitera un nouvel endettement ou de futurs incidents.
Contrairement au crédit immobilier classique, un dossier de regroupement peut être refusé même avec un endettement raisonnable, même avec des revenus confortables, si la gestion bancaire ne reflète pas une capacité à stabiliser le budget.
Le taux d’endettement : un critère nécessaire, mais loin d’être suffisant
Le taux d’endettement avant rachat reste une information importante. Il permet de mesurer le poids des crédits dans le budget. Un ménage avec plusieurs prêts peut atteindre 35, 40 ou parfois 50 pour cent de ses revenus mensuels affectés au remboursement.
Le rachat sert à ramener ce taux à un niveau compatible avec le reste à vivre.
Cependant, un taux d’endettement correct ne garantit pas un accord. Il arrive qu’un dossier soit refusé même si l’endettement futur tombe à 25 pour cent ou moins. Pourquoi ?
Parce que les banques ne jugent pas uniquement la capacité théorique de remboursement, mais la capacité réelle, observée sur les comptes bancaires. Si un ménage est déjà en difficulté à 35 pour cent d’endettement, une banque va s’interroger.
La baisse de mensualités va-t-elle réellement résoudre le problème, ou celui-ci est-il lié à des dépenses mal maîtrisées, des découverts permanents ou un déséquilibre structurel du budget ?
La balance bancaire : le critère le plus déterminant
La balance bancaire, souvent méconnue du grand public, est l’un des éléments centraux de l’analyse des banques en rachat de crédits. Concrètement, elle correspond à l’étude du niveau de consommation du ménage par rapport à ses revenus.
Les banques examinent plusieurs éléments :
-
Le rapport entre les revenus perçus et les dépenses constatées
-
Les sorties régulières : abonnements, prélèvements, achats courants
-
Les frais bancaires, les commissions d’intervention ou agios
-
Les mouvements de trésorerie en fin de mois
-
Le solde moyen des comptes
-
Les comportements inhabituels : retraits fréquents en liquide, virements inexpliqués, jeux en ligne, etc.
Cette analyse permet de répondre à une question essentielle : ce ménage vit-il selon ses moyens ou au-dessus de ses moyens ?
Prenons deux profils à titre d’exemple :
- A dispose d’un endettement actuel de 35 pour cent, finit chaque mois avec un solde positif de 300 euros, ne dépasse jamais son découvert autorisé et n’a aucun rejet bancaire.
- B a le même endettement et les mêmes revenus, mais termine régulièrement le mois avec un compte négatif, accumule les agios et enregistre des prélèvements rejetés.
Théoriquement, les deux emprunteurs ont les mêmes chiffres.
En pratique, leur situation n’a rien de comparable. Le premier a un problème de mensualités élevées, le second un problème de gestion budgétaire. Dans ce cas, une banque peut considérer qu’un rachat de crédits ne changera rien.
Les incidents bancaires : un facteur de décision majeur
Les incidents bancaires sont scrutés à la loupe. Rejets de prélèvements, chèques impayés, découvert récurrent non autorisé, commissions d’intervention, accumulation de frais. Pour une banque, ce sont des signaux concrets de fragilité.
Un incident ponctuel suivi d’une régularisation rapide peut être expliqué et toléré. Mais des incidents répétés traduisent une perte de contrôle budgétaire.
Même si le taux d’endettement futur est faible, un organisme de rachat peut refuser de financer un ménage qui ne maîtrise pas ses dépenses.
La Banque de France explique régulièrement ce rôle des incidents dans l’analyse bancaire. Des informations complémentaires peuvent être consultées sur son site officiel :
https://www.banque-france.fr
Le niveau de découvert : ponctuel ou structurel
Un découvert ponctuel n’empêche pas un rachat de crédits. Il peut provenir d’un événement exceptionnel : réparation de voiture, facture imprévue, retard de paiement d’un employeur.
Dans ce cas, la banque spécialisée peut accepter le dossier si la situation est cohérente.
En revanche, un découvert permanent est considéré comme un indicateur d’alerte. Il montre que le ménage ne peut pas terminer le mois sans utiliser une ligne de crédit.
Si après rachat, la situation ne change pas, il est probable que l’emprunteur replongera dans l’endettement. C’est ce que les banques cherchent à éviter.
L’étude des impayés
Les banques vérifient :
-
Le nombre d’impayés
-
Leur ancienneté
-
Leur régularisation
-
Leur fréquence
Un foyer qui a connu un incident isolé, régularisé le mois suivant, pourra être accepté. En revanche, plusieurs impayés non résolus ou trop fréquents rendent le dossier fragile. Le site Service-Public.fr rappelle d’ailleurs les conséquences possibles des impayés :
https://www.service-public.fr
L’importance du comportement bancaire
Les banques spécialisées en regroupement de crédits ne se contentent pas d’observer le passé. Elles cherchent à anticiper la stabilité future. Le comportement bancaire résume cette vision globale. Il permet de distinguer deux profils :
-
Le foyer qui a besoin de réadapter ses mensualités pour respirer financièrement.
-
Le foyer qui a un problème structurel de gestion et pour lequel un rachat de crédits ne serait qu’une solution temporaire.
L’objectif du prêteur est donc de s’assurer que le rachat est la bonne réponse au bon problème.
Exemple concret
Prenons un couple avec trois crédits à la consommation pour un endettement total de 35 %. Sur le papier, le dossier semble équilibré. Le rachat permettrait de passer à une mensualité unique et de ramener le taux d’endettement à 25 %.
Si les comptes sont bien tenus, il s’agit d’une bonne solution.
Mais si, malgré un endettement raisonnable, le compte bancaire présente des rejets, des agios et un découvert permanent, la banque va se poser une question simple.
Comment expliquer qu’un ménage se retrouve dans le rouge avec 65 % de revenus disponibles tous les mois ?
Dans ce cas, la baisse des mensualités ne résoudra probablement pas le fond du problème. La banque peut considérer que la situation est liée à un manque de maîtrise des dépenses. Le dossier peut être refusé, même si les chiffres sont favorables.
Ce type de situation explique pourquoi les emprunteurs sont parfois surpris de voir leur demande rejetée.
Pourquoi passer par un courtier spécialisé en rachat de crédits
Un dossier de regroupement de crédits ne s’improvise pas. Il nécessite une analyse pointue, des justificatifs cohérents et une présentation adaptée à chaque banque. Toutes n’ont pas les mêmes critères ni la même politique de risque.
Un courtier spécialisé sait :
-
Expliquer la situation financière de l’emprunteur
-
Mettre en valeur les éléments positifs
-
Justifier les anomalies
-
Orienter le dossier vers le bon organisme
-
Optimiser le taux, la durée et les conditions
-
Éviter les refus inutiles
Cibfinance collabore avec huit banques spécialisées en regroupement de crédits. Cette pluralité ouvre la possibilité de trouver une solution alors qu’une seule banque aurait pu refuser le dossier. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution rappelle d’ailleurs que chaque établissement applique ses propres critères d’octroi :
https://acpr.banque-france.fr
Cette diversité permet de présenter chaque dossier à la banque la plus adaptée au profil de l’emprunteur.
Ce qu’il faut retenir sur les points contrôlés par une banque pour un rachat de crédits
Le rachat de crédits n’est pas une simple formalité administrative. Ce n’est pas uniquement une opération destinée à réduire des mensualités. Les banques spécialisées veulent s’assurer que l’opération va réellement améliorer le budget du ménage. Elles étudient donc bien plus qu’un taux d’endettement.
La balance bancaire, le comportement financier, les incidents, le niveau de découvert et la régularité des comptes sont souvent plus importants que les chiffres affichés sur une fiche de paie.
C’est pourquoi monter seul un dossier peut mener à des refus, même lorsque la situation semble favorable.
Faire appel à un courtier spécialisé permet de présenter un dossier cohérent, argumenté et optimisé, avec de réelles chances d’obtenir une solution.
En collaborant avec plusieurs banques, Cibfinance augmente les possibilités d’acceptation et cherche la meilleure offre en fonction de chaque situation.
Un bon dossier de rachat de crédits, ce n’est pas seulement des chiffres. C’est une histoire financière rigoureuse, compréhensible et crédible.
Rachat de crédits : faites votre simulation gratuite avec Cibfinance
Réalisez dès maintenant une simulation de rachat de crédits sur notre site www.cibfinance.fr et obtenez une étude personnalisée de votre situation.
Attention : La diminution du montant des mensualités peut engendrer un allongement de la durée de remboursement et une majoration du coût total du crédit
Un conseiller Cibfinance vous rappelle rapidement pour analyser votre dossier et vous orienter vers la meilleure solution de financement adaptée à votre profil professionnel.


- Crédit immobilier pour investisseur via une SCI
- Financement de SCPI par nantissement.
- Regroupement de Crédits avec et sans garantie hypothécaire
- Recherche de trésorerie, Prêt hypothécaire de trésorerie.
- Prêt Viager Hypothécaire
- Financement rachat de soulte plus un crédit
- Prêt travaux sur 20 ans pour rénovation énergétique de son DPE
- Prêt-relais senior après 65 ans
- Comment financer les droits de succession
- Téléphone : 04 77 32 32 09
- mail : contact@cibfinance.fr ou Formulaire de contact

