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Procédure de partage des biens d’une succession en cas de désaccord entre les héritiers

Lorsqu’un proche décède, la transmission de son patrimoine ouvre la succession entre les héritiers. Dans la plupart des cas, cette étape se déroule dans un cadre apaisé, avec l’aide d’un notaire.

Mais il arrive qu’un désaccord s’installe sur la répartition des biens, l’évaluation d’un immeuble ou encore la reconnaissance d’une donation antérieure.

Ces situations, souvent sources de tensions familiales, peuvent bloquer totalement le règlement de la succession. Mais comment sortir d’une succession bloquée ?

En cas de désaccord, la loi encadre précisément la procédure à suivre.

De la tentative de règlement amiable (via un rachat de soulte par exemple) au partage judiciaire, chaque étape répond à des règles strictes que nous détaillons ci-dessous.

Le cadre juridique : l’indivision successorale

À l’ouverture de la succession, les héritiers deviennent automatiquement co-indivisaires du patrimoine du défunt. Cela signifie qu’ils détiennent collectivement l’ensemble des biens jusqu’à ce que le partage soit réalisé. Aucun héritier ne peut revendiquer la propriété exclusive d’un bien tant que le partage n’a pas été effectué.

Cette période d’indivision suppose que toutes les décisions importantes (vente d’un bien, répartition, travaux, etc.) soient prises à l’unanimité. Ce fonctionnement collectif est souvent à l’origine des désaccords, surtout lorsqu’un héritier refuse de collaborer ou conteste la valeur d’un bien.

Le partage amiable : la voie privilégiée

La première étape consiste toujours à rechercher un accord. Le partage amiable permet aux héritiers de se répartir librement les biens de la succession, à condition que tous soient d’accord.

Le notaire joue ici un rôle central : il dresse l’acte de notoriété, inventorie les biens, évalue leur valeur et propose une répartition équilibrée (sous forme de lots). Si les héritiers parviennent à un consensus, le notaire rédige l’acte de partage qui met fin à l’indivision.

Mais si un héritier refuse de signer ou s’oppose à la répartition proposée, le partage amiable devient impossible. Le Code civil précise qu’aucun héritier ne peut être contraint de rester dans l’indivision (article 815), mais qu’en cas de blocage, il faut passer par la justice.

Le recours au juge : le partage judiciaire

Lorsque les héritiers ne parviennent pas à se mettre d’accord, la procédure de partage judiciaire permet de trancher. Elle s’engage devant le tribunal judiciaire du lieu d’ouverture de la succession, généralement le dernier domicile du défunt.

L’un des héritiers, souvent assisté d’un avocat, assigne les autres pour demander au juge d’ordonner le partage. Cette action met officiellement fin à la phase amiable.

1. En cas de succession simple

Si la succession comporte peu de biens ou que le désaccord est limité, le juge peut ordonner directement le partage et renvoyer les héritiers devant un notaire pour dresser l’acte constatant la répartition. Le notaire pourra, si nécessaire, procéder au tirage au sort des lots, une méthode neutre mais souvent perçue comme brutale.

2. En cas de succession complexe

Lorsque la succession comprend plusieurs biens immobiliers, des dettes ou des contestations de valeur, le tribunal désigne un notaire chargé des opérations de partage et un juge commis chargé de superviser les opérations.

Le notaire doit alors établir un état liquidatif dans un délai d’un an : il recense les actifs et les dettes, évalue chaque bien et propose une répartition équitable. Cet état sert de base au partage final.

Si, à ce stade, les héritiers finissent par se mettre d’accord, un acte de partage amiable peut encore être signé et le juge constatera la clôture des opérations.
En revanche, si le désaccord persiste, le juge procédera à une ultime tentative de conciliation avant d’homologuer le projet de partage établi par le notaire.

La licitation : vendre pour partager

Dans certains cas, le partage matériel des biens est impossible : par exemple lorsqu’un seul bien immobilier compose la succession et qu’aucun héritier ne peut ou ne veut racheter la part des autres. Le juge peut alors ordonner une licitation, c’est-à-dire la vente du bien aux enchères publiques. Le produit de la vente sera ensuite réparti entre les héritiers selon leurs droits respectifs.

Cette solution, souvent vécue comme une perte symbolique du patrimoine familial, reste parfois la seule issue pour débloquer une succession figée.

Le rachat de soulte : une issue concrète pour sortir du conflit

Lorsqu’un héritier souhaite conserver un bien immobilier reçu en indivision, il peut proposer de racheter la part des autres héritiers, appelée soulte. Cette solution est souvent la plus intelligente pour éviter une vente forcée ou un procès long et coûteux.

Le rachat de soulte permet à un héritier d’obtenir la pleine propriété du bien, tout en indemnisant les autres à hauteur de leurs droits. Il s’agit d’une alternative équilibrée : chacun récupère la valeur qui lui revient, et le bien reste dans la famille.

Mais pour financer ce rachat, il est souvent nécessaire de recourir à un crédit spécifique, notamment un prêt hypothécaire. Ce type de financement, proposé par Cibfinance, permet à l’héritier acquéreur de lever les fonds nécessaires en prenant le bien comme garantie.

Le prêt hypothécaire présente plusieurs avantages :

  • Il peut financer la totalité de la soulte due aux autres héritiers.

  • Il ne nécessite pas de domiciliation des revenus.

  • Il peut s’étaler sur une durée longue (jusqu’à 20 ou 25 ans), réduisant ainsi les mensualités.

  • Il peut être accordé même à des emprunteurs seniors ou en fin de carrière, sous réserve de garanties suffisantes.

Cette solution financière permet d’éviter la licitation, de préserver le patrimoine familial et, surtout, de mettre fin à une situation d’indivision conflictuelle.

Car trouver une solution, c’est aussi tourner la page : une succession bloquée mobilise de l’énergie, du temps et souvent beaucoup d’émotion. Le rachat de soulte offre une sortie concrète, sereine et constructive.
Comme le dit le vieil adage :

« Un nouvel arrangement vaut mieux qu’un beau procès. »

Plutôt que de s’enliser dans une procédure judiciaire qui peut durer des années, le rachat de soulte permet à chacun de reprendre le contrôle de la situation et d’utiliser son énergie à meilleur escient. C’est une manière de sortir par le haut, dans le respect des droits de chacun.

Les causes fréquentes de désaccord

Les conflits entre héritiers trouvent le plus souvent leur origine dans :

  • L’évaluation des biens immobiliers : certains estiment la maison familiale surévaluée ou sous-évaluée.

  • Les donations antérieures : lorsqu’un héritier a déjà reçu une avance, elle doit être rapportée à la succession.

  • L’attachement sentimental à un bien, qui rend difficile toute répartition objective.

  • L’absence ou le silence d’un héritier, qui bloque toute décision faute de réponse.

En résumé

Lorsqu’un désaccord entre héritiers bloque le partage des biens d’une succession, plusieurs voies s’offrent à eux :

  1. Tenter un partage amiable, avec l’aide du notaire.

  2. Saisir le tribunal judiciaire en cas d’échec.

  3. Envisager le rachat de la soulte, financé par un prêt hypothécaire, pour permettre à un héritier de conserver le bien tout en indemnisant les autres.

Le rachat de soulte est souvent la solution la plus apaisée pour sortir d’un conflit. Elle permet de clore le chapitre de la succession dans de bonnes conditions, sans perdre le patrimoine ni s’épuiser dans une procédure.

Trouver un accord, même tardif, reste toujours préférable à un procès long et coûteux. Et si vous avez besoin d’un accompagnement financier pour mettre en œuvre ce rachat, Cibfinance peut vous aider à trouver la solution de financement adaptée à votre situation.

Vous êtes concerné par une succession et souhaitez sortir de l’indivision avce un rachat de soulte ?

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