Partage des biens lors d’un divorce : comprendre les règles et réussir son rachat de soulte
Lors d’un divorce, le partage des biens communs est une étape essentielle mais complexe. Il s’agit de répartir équitablement le patrimoine du couple, selon le régime matrimonial et les apports de chacun.
Souvent, l’un des époux souhaite conserver le logement familial et doit racheter la part de l’autre : c’est le rachat de soulte.
Cette opération nécessite une évaluation précise des biens et, le plus souvent, un financement adapté.
Cet article vous explique comment fonctionne le partage des biens, les règles à connaître, le rôle du notaire et du juge, et comment financer une soulte avec Cibfinance.
1. Le cadre légal du partage des biens en cas de divorce
1.1 Comprendre les régimes matrimoniaux
Le régime matrimonial détermine la manière dont les biens seront partagés.
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Communauté réduite aux acquêts (régime par défaut) : les biens acquis pendant le mariage sont communs, ceux possédés avant ou reçus par héritage sont propres.
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Séparation de biens : chacun reste propriétaire de ce qu’il acquiert ou possède.
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Communauté universelle : tous les biens, présents et futurs, sont communs sauf exception.
Au moment du divorce, chaque époux récupère ses biens propres, et les biens communs sont partagés à parts égales. Si l’un reçoit davantage, il doit verser une soulte à l’autre.
1.2 Le sort du logement familial
Le logement du couple représente souvent la plus grande valeur du patrimoine.
Selon les cas :
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Bien acquis avant le mariage : s’il est en indivision, l’un peut racheter la part de l’autre.
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Bien acquis pendant le mariage : en principe bien commun, il peut être attribué à l’un des époux, avec versement d’une soulte.
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Bien acquis avec des fonds propres : il reste personnel, mais la communauté peut avoir droit à une compensation si des fonds communs ont été utilisés pour le rembourser.
Le juge aux affaires familiales peut accorder à l’un des époux le droit d’occuper le logement après le divorce, notamment dans l’intérêt des enfants.
1.3 Répartition de l’épargne, des comptes et des dettes
Les comptes bancaires et placements constitués pendant le mariage appartiennent en général aux deux époux.
Les sommes provenant d’un héritage ou d’une donation restent propres.
Côté dettes :
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Les dettes personnelles (crédits individuels, dépenses de loisirs) reviennent à celui qui les a contractées.
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Les dettes communes (crédit immobilier, frais du ménage) sont partagées par moitié.
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Si des fonds communs ont servi à rembourser une dette personnelle, une récompense peut être due à la communauté.
2. Le rachat de soulte : principe, calcul et utilité
2.1 Définition du rachat de soulte
Le rachat de soulte consiste à verser à son ex-conjoint une somme d’argent pour racheter sa part dans un bien commun.
Exemple : un logement estimé à 300 000 € avec un crédit restant de 100 000 €.
La valeur nette est donc de 200 000 € : chaque époux a droit à 100 000 €.
Celui qui conserve le bien reprend le crédit et verse 100 000 € de soulte à l’autre.
2.2 Les avantages du rachat de soulte
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Préserver le logement familial et éviter une vente forcée.
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Stabiliser la situation financière après le divorce.
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Maintenir la propriété du bien immobilier tout en indemnisant équitablement l’autre époux.
C’est une solution équilibrée lorsque l’un des conjoints souhaite conserver le patrimoine commun, notamment en présence d’enfants.
2.3 Financer le rachat de soulte
Plusieurs solutions existent pour financer la soulte :
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Utiliser son épargne personnelle.
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Contracter un prêt immobilier classique ou un rachat de crédit avec soulte.
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Opter pour un crédit hypothécaire, permettant de mobiliser la valeur du bien.
Un courtier en crédit comme Cibfinance peut comparer les offres et trouver la solution la plus adaptée à votre situation.
3. Le rôle du notaire et du juge
3.1 Le notaire, garant du partage
Le notaire établit :
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la liste complète des biens et dettes du couple,
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l’évaluation des biens,
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le calcul de la soulte,
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et la rédaction de l’acte de partage.
Il s’assure que les droits de chaque époux sont respectés et que le transfert de propriété est conforme à la loi.
3.2 Le juge aux affaires familiales (JAF)
Le JAF intervient en cas de désaccord. Il tranche les différends concernant la répartition des biens, l’attribution du logement, et peut imposer un délai pour le versement de la soulte.
Dans un divorce par consentement mutuel, le partage peut être acté directement devant notaire, sans passage devant le juge.
4. Les étapes du partage des biens et du rachat de soulte
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Établir l’inventaire complet du patrimoine (immobilier, placements, dettes).
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Distinguer biens propres et biens communs selon le régime matrimonial.
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Faire évaluer les biens (expertise, estimation notariale).
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Calculer la soulte due par l’un des époux.
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Simuler un financement pour connaître la mensualité et la durée.
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Signer l’acte notarié de partage.
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Verser la soulte et officialiser la mutation de propriété.
5. Les pouvoirs publics et le cadre légal
Le partage des biens en cas de séparation est encadré par le Code civil.
Les pouvoirs publics, via les notaires et les juridictions familiales, veillent à la transparence et à l’équité du processus.
Des procédures simplifiées existent désormais pour le divorce par consentement mutuel, permettant un partage plus rapide et moins coûteux.
6. Financer son rachat de soulte avec Cibfinance
Le financement de la reprise d’une soulte demande une approche experte. Chez Cibfinance, nous accompagnons nos clients à chaque étape :
-
Simulation gratuite et rapide de votre rachat de soulte.
-
Étude personnalisée selon vos revenus, votre taux d’endettement et la valeur du bien.
-
Accès à des banques partenaires spécialisées dans ces financements singuliers
-
Accompagnement jusqu’à la signature chez le notaire.
Notre rôle de courtier en crédit est de vous obtenir les meilleures conditions de financement pour préserver votre équilibre financier après un divorce.
Ce qu’il faut retenir sur le rachat de soulte après divorce
Le partage des biens après un divorce est une opération délicate qui nécessite méthode, rigueur et accompagnement.
Le rachat de soulte offre la possibilité de conserver son logement tout en respectant l’équité entre les ex-époux.
Grâce à l’expertise de Cibfinance, vous pouvez financer cette soulte dans les meilleures conditions, en toute sérénité.
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